La neuvième journée de mobilisation en France ce jeudi contre la réforme des retraites a donné lieu à plus de 400 arrestations sur le plan national, dont certaines jugées arbitraires.
Notre correspondante à Paris Anelise Borges s’est entretenue ce vendredi avec un homme venu manifester devant le commissariat du 17ème arrondissement, où son fils est retenu.
“Il n’était pas à Opéra, donc il n’était même pas avec les black blocks” dit-il en référence à ce groupe ultraviolent qui sévit dans certaines manifestations.
“Il était dans le cortège avec ses camarades lycéens, puis il y a eu cette charge ultraviolente” dit-il.
Une police très critiquée pour sa gestion des manifestations, mais qui a également compté 441 blessés parmi ses rangs ce jeudi, d’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Évoquant les black bloc, Gérald Darmanin a jugé que si ces derniers “pouvaient tuer” un policier ou un gendarme “ils s’en réjouiraient“.
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Il a souligné le travail “formidable” des forces de l’ordre pour “éviter un mort”.
“Il n’y a eu aucun mort, aucun blessé grave“, a poursuivi le ministre, qui a cependant évoqué le cas d’une manifestante blessée gravement à Rouen dans des conditions non déterminées encore.
Déterminés à poursuivre la mobilisation, les syndicats ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation mardi 28 mars. Les rassemblements non déclarés risquent, eux aussi, de se poursuivre, et devraient donner lieu à de nouvelles tensions dans les rues du pays.
Source: Euronews